Histoire de pentathlète
En partenariat avec l’Union Internationale de Pentathlon Moderne, la Fédération Française de Pentathlon Moderne a, il y a quelque temps, fait appel à ses membres.
Afin de promouvoir notre discipline, les pentathlètes français – amateurs ou professionnels – étaient invités à partager leurs histoires de pentathlètes. Bien que l’UIPM a procédé à une sélection des meilleures histoires, la Fédération Française tient à partager l’histoire d’un pentathlète français.
Bonne lecture!
Enfin ! Ça y est, il est arrivé, celui que nous attendions tous, le début de la saison sportive ! Les portes de notre piscine et de notre gymnase rouvrent enfin !
Alors, avec une frénésie inégalée, nous nous précipitons vers nos vieilles baskets, nos masques blancs, nos maillots de bain, nos épées et nos pistolets, tous sagement réglés sur le calendrier du confinement depuis mars.
Tous, en respectant scrupuleusement les créneaux de sortie imposés et en multipliant les entraînements par des écrans interposés, attendant patiemment de fouler à nouveau la piste rouge, de plonger dans l’eau chlorée des piscines et de s’entraîner en plein air.
Enfin, après ces longs mois de pratique sportive adaptée, réinventée, limitée, ils retrouveront leur liberté, leurs habitudes, leurs activités favorites, la course à pied, le tir, l’escrime, l’équitation et la natation.
Le mois de septembre arrive et nous tous, jeunes et vieux, nous nous retrouvons enfin.
La voilà, allongée, la superbe piste d’athlétisme, elle n’a pas bougé, elle nous attendait. Sa grande piscine bleue, paisible, espérait aussi patiemment le retour de ses pentathlètes.
Alors, oui, cette nouvelle année scolaire s’est déroulée sans câlins, sans baisers, sans poignées de main, sans contact physique. Chacun devient responsable de son propre équipement, de son matériel sportif et de l’application des consignes de santé pour se protéger et protéger son partenaire.
Mais qu’importe.
Qu’importe le mètre de distance obligatoire et la charte du coureur.
Qu’importe le masque chirurgical qui dissimule discrètement un sourire.
Qu’importe les règles d’hygiène que chacun veille à respecter scrupuleusement.
Peu importe si elles nous permettent de partager à nouveau cette passion qui nous unit tous.
Et c’est ainsi, en envisageant une pratique sportive différente, créative et dans le respect de la santé de chaque athlète, entraîneur(s) et superviseur(s), que nous avons pu revenir à la pratique de notre sport favori. “Véritable sacrement de l’athlète complet” comme l’a écrit Pierre de Coubertin dans ses mémoires olympiques.
De retour sur leurs sites d’entraînement, les athlètes ont enfin repris leur vie sportive pour le plus grand plaisir de tous.
US Métro section Pentathlon Moderne